Pourquoi la Bibliothèque publie-t-elle la correspondance de Mary Baker Eddy ?

D’aucuns se sont demandé si le fait de rendre publique la correspondance de Mary Baker Eddy était conforme aux dispositions du Manuel de l’Eglise – en particulier les lettres classées comme « confidentielles ».

Ces questions renvoient souvent à l’article XXII, section 8, « Communications confidentielles », qui stipule ceci : « Une communication strictement confidentielle du Pasteur Emérite à un membre de son Eglise ne sera pas rendue publique sans son consentement écrit. » Après la mort de Mary Baker Eddy, les décisions régies par les dispositions statutaires du Manuel requérant le consentement de Mary Baker Eddy ont été dévolues au Conseil des directeurs de la Science Chrétienne.¹

Afin de conserver jusqu’en 2047 les droits d’auteur des lettres de Mary Baker Eddy jusqu’alors non publiées, les directeurs ont publié la majorité de ces documents en 2002. Au cas contraire, ils seraient passés dans le domaine public et n’auraient plus bénéficié de la protection attachée aux droits d’auteur.²

Les documents classés comme « confidentiels » ou « personnels » par Mary Baker Eddy ou ses secrétaires concernaient essentiellement des projets liés à une période déterminée, qui ont été menés à bien depuis longtemps. Depuis de nombreuses années, les biographes citent un certain nombre de ces lettres, les replaçant dans un contexte historique qui nous permet de mieux comprendre l’histoire de l’Eglise du Christ, Scientiste, à ses débuts. Les lettres rendues publiques sont considérées comme ne revêtant plus de caractère confidentiel. Quelques lettres, toujours considérées comme confidentielles, demeurent inaccessibles au public. Le Conseil des directeurs de la Science Chrétienne réexamine régulièrement les documents inaccessibles afin de déterminer si leur statut doit évoluer.