Pourquoi Mary Baker Eddy a-t-elle dissout son Eglise en 1889 ?
De Eric Nager

Mary Baker Eddy, 1891. P00015. Photo S.A. Bowers.
Après avoir obtenu mon diplôme de deuxième cycle, j’ai fait de cette question le sujet de mon mémoire de master. Mais je n’avais accès qu’aux ressources provenant des ouvrages publiés. Cet article apporte un nouvel éclairage sur cette question en s’appuyant principalement sur des sources d’archives (documents originaux) de la Bibliothèque Mary Baker Eddy.
Il est important de se rappeler qu’en 1889 le mouvement de la Science Chrétienne ne se limitait pas à l’Eglise fondée par Mary Baker Eddy en 1879, et dont elle était le Pasteur. De nombreuses activités qui y étaient associées existaient alors. L’une d’entre elles était l’Association Scientiste Chrétienne (CSA) de ses élèves, organisée en 1876. Les membres de la CSA avaient voté l’organisation d’une Eglise en 1879. Le Massachusetts Metaphysical College avait été créé à Boston en 1881. Mary Baker Eddy en a été la seule présidente et elle a enseigné à toutes les classes, à l’exception de six d’entre elles, pendant les huit années suivantes. Au nombre des autres activités, il y avait l’Association nationale des Scientistes Chrétiens (NCSA), créée en 1886 et composée d’élèves de professeurs de bonne réputation, qui souhaitaient y adhérer. Il faut citer aussi le magazine mensuel The Christian Science Journal, créé en 1883, d’abord sous la forme d’une publication bimestrielle. Activité mineure, l’Association du dispensaire de la Science Chrétienne, ancêtre de la salle de lecture de la Science Chrétienne, avait vu le jour à peu près au moment de la dissolution de l’Eglise.
Mary Baker Eddy a-t-elle voulu moins s’impliquer dans les tâches administratives du mouvement alors en pleine croissance ? Un premier élément de réponse nous est donné dans une lettre à Ellen Brown Linscott en 1886. Mary Baker Eddy avait découvert la Science Chrétienne 20 ans plus tôt, à la suite d’une grave blessure consécutive à une chute, en février 1866 :
J’ai besoin de plus de liberté pour faire la volonté de mon Maître ; et à cette fin, je veux un pasteur pour ma chaire, un rédacteur en chef pour le Jour[nal] et un professeur pour me remplacer au Mass[achusetts] Met[aphysical] Coll[ege]. Cela fait des années que je le souhaite !…
Maintenant, si mes chers élèves ne m’envoient pas de candidats pour occuper ces postes, ils seront vacants et la Cause sera désorganisée.1
Il s’agissait là d’un appel à l’aide de la part du leader d’un mouvement, trois ans avant qu’elle ne prenne des décisions.
En mai 1889, Mary Baker Eddy a 67 ans. Cette fois, elle écrit ouvertement à son Eglise : « Pour de bonnes et suffisantes raisons, je vous envoie à nouveau ma démission, qui doit être définitive, du Pastorat de l’Eglise du Christ, Scientiste, Boston, et je vous recommande de trouver un pasteur prêt à entrer en fonction au début de l’automne. »2 A ce moment-là, elle espère encore trouver quelqu’un pour la remplacer. Et de fait, le révérend Lanson P. Norcross, ancien congrégationaliste, devient pasteur en août 1889.
Peu après, dans le Journal de juin, Mary Baker Eddy annonce à l’ensemble du mouvement son intention de se retirer du Massachusetts Metaphysical College, de confier le Journal en d’autres mains et de se démettre de sa charge de Pasteur de l’Eglise :
J’effectue ce changement pour deux raisons : Premièrement, parce que mes tâches sont devenues trop nombreuses, et que je pense que mes élèves doivent et peuvent combler ces postes eux-mêmes ; deuxièmement, pour remplir d’autres tâches qui exigent à la fois mon attention et mon retrait.3
Ces « autres tâches » restaient à définir.
En ce qui concerne le College, elle écrit au CSA en octobre, déclarant qu’elle dissout cette institution pour deux autres raisons, en plus de son retrait en tant que professeure. Premièrement, c’est « parce qu’il se peut que les nouveaux élèves qui ont suivi l’enseignement avec d’autres ne reçoivent pas le même accueil que [mes] élèves de la part de cet organisme associé ». Deuxièmement, parce qu’il est « plus conforme à la Science Chrétienne que vous vous unissiez sur la base de l’Amour… »4 Mary Baker Eddy ne voulait pas que son mouvement repose excessivement sur ses épaules, et elle ne voulait pas non plus que ses propres élèves soient considérés comme plus qualifiés que ceux qui avaient suivi l’enseignement d’autres professeurs. Il est à noter que, lorsqu’elle a dissout l’association, elle a conservé la charte du College. Dans la même lettre, Mary Baker Eddy demande que l’association continue à se réunir, de façon informelle. Cela suggère que ce n’était pas tant l’activité du CSA que la structure organisationnelle qui lui semblait problématique.
Deux ans plus tard, dans son esquisse autobiographique, Rétrospection et Introspection, Mary Baker Eddy revient sur la fermeture du College : « La question était : Qui d’autre pourrait soutenir cet institut en face de tout ce qui était dirigé contre son dessein vital, l’établissement de la véritable guérison par la Science Chrétienne ? »5 Cela sous-entend que le leader du mouvement a dû faire face seule à un nombre incalculable « de flèches et de frondes », et qu’il n’y avait personne à l’époque pour s’engouffrer dans la brèche.
Comme les membres de l’Eglise du Christ (Scientiste) à Boston devaient se réunir le 2 décembre et que la date approchait, Mary Baker Eddy leur écrit le 28 novembre. Elle conclut sa lettre en disant qu’elle a été patiente au cours des sept dernières années avec les « brebis égarées » – des élèves qui s’étaient retournés contre elle – et que, lorsqu’elle a demandé à des élèves d’occuper la chaire de l’Eglise, cela ne fut guère une réussite. Il était donc temps de dissoudre l’Eglise : « C’est pourquoi j’exhorte cette Eglise, après dix ans d’une triste expérience dans les liens matériels, à s’en débarrasser et à jeter son filet du côté spirituel du christianisme. »6 Pour les inciter à voter dans le sens qu’elle souhaite, Mary Baker Eddy leur promet de céder un terrain pour la construction d’un édifice religieux à une date ultérieure – ce qui a joué un rôle décisif dans la suite des évènements en 1889. Ce terrain, acheté en 1886, avait été saisi en juillet 1889, car l’Eglise n’avait pas pu rembourser l’hypothèque. Mary Baker Eddy avait elle-même acheté l’hypothèque, soucieuse de protéger le titre de propriété de ce terrain. Mais elle ne considérait apparemment pas cette acquisition en son nom comme une solution juste ou permanente.7
Lors de la réunion, les membres ont dûment décidé, entre autres, que les règles et les statuts de l’Eglise étaient « nuls et non avenus », et ils en ont voté la dissolution. La seule exception concernait la partie de l’article I qui conservait le nom de l’Eglise.8 Le groupe a continué d’exister en tant qu’« association bénévole », sans grand changement dans ses activités. Il est probable que Mary Baker Eddy elle-même ne savait pas exactement quelles seraient les étapes suivantes, car elle avait l’habitude d’agir sur la base de sa foi. Comme Abraham qui avait accepté de sacrifier son fils Isaac9, elle était décidée à dissoudre l’organisation de l’Eglise qu’elle avait maintenue au prix de luttes et de sacrifices au cours des dix dernières années, certaine qu’une solution se présenterait d’elle-même. Il se peut qu’elle ait cherché, notamment, une solution qui lui permettrait de conserver le titre de propriété du terrain pour la construction d’un édifice d’église à Boston.
A la suite de ce vote, une autre réunion a lieu le 6 décembre pour dissoudre l’Association du dispensaire. Cette institution venait à peine d’être créée, le 31 mai 1889, lorsque Mary Baker Eddy songeait à dissoudre l’Eglise. Les salles louées par cette organisation s’appelaient « salles de la Science Chrétienne » et « dispensaires ». On pouvait s’y procurer de la littérature religieuse et demander des traitements gratuits en Science Chrétienne.10
Pendant cette période de dissolutions, il est intéressant de constater que Mary Baker Eddy et certains de ses élèves continuaient d’ouvrir la voie à la construction d’un édifice d’église. Le 18 décembre 1889, un acte de fiducie transfère à trois fiduciaires un terrain destiné à une église à Boston et établit un Conseil d’administration distinct, composé de cinq membres, chargé de maintenir des services religieux et d’employer un pasteur, lui-même chargé de prêcher en stricte conformité avec la Science Chrétienne. Ces fiduciaires et ce Conseil ont été remplacés par le Conseil des directeurs de la Science Chrétienne, créé par un nouvel acte de fiducie en 1892.11
Les liens avec la plupart des institutions que Mary Baker Eddy avait créées étaient à présent desserrés ; elle espérait apparemment réduire au minimum son engagement personnel dans ces activités. Elle quitte alors Boston pour le New Hampshire, son Etat natal. A quoi allait-elle à présent consacrer son temps ?
Depuis la première publication, en 1875, de Science et Santé avec la Clef des Ecritures, Mary Baker Eddy a fréquemment révisé son livre. La 50e édition, à laquelle elle travaille désormais, est une édition marquante. L’importance de cette révision dépasse le cadre de cet article, mais il faut reconnaître que ce travail a joué un rôle dans sa décision de démanteler la structure du mouvement. Faisant référence à elle-même dans l’édition finale du livre, elle écrit que « le 29 octobre 1889, elle ferma son College, alors en pleine prospérité, parce qu’elle avait la profonde conviction qu’il était de son devoir de consacrer les deux années suivantes de sa vie à la préparation de la révision de Science et Santé, qui parut en 1891 ».12 Elle s’est attelée à cette tâche sans perdre de temps.
Au printemps suivant, Mary Baker Eddy écrit à son élève Caroline Frame pour décliner une invitation à la rencontrer, tout en soulignant qu’elle souhaite que ses élèves réfléchissent et s’expriment par eux-mêmes. « J’en suis à un point de mon livre où il m’est très difficile de m’absenter un seul jour jusqu’à ce qu’il soit imprimé », explique-t-elle.13 De même qu’elle avait consacré trois ans de sa vie, entre 1866 et 1869, à l’élucidation de sa découverte initiale, en se tenant « à l’écart de la société », elle va consacrer près de deux ans à la révision de son livre d’étude.14
Au début de l’année 1890, il restait encore une institution majeure : la NCSA. Mary Baker Eddy s’y intéresse dès le mois de mai. La première réunion de cette organisation a eu lieu en 1886. Elle était ouverte aux membres des différentes associations d’élèves de professeurs de Science Chrétienne, dans le but de placer ces élèves « sur un pied d’égalité » et de « promouvoir l’unité et l’amour fraternel ».15 Comme le groupe avait tenu des réunions importantes à Chicago et à Cleveland, Mary Baker Eddy a pu estimer que le poids de la préparation logistique de ces événements distrayait ses élèves.
Le 23 mai, elle demande la dissolution (ou au moins l’ajournement) de la NCSA, afin que chaque membre puisse « s’efforcer d’atteindre, individuellement et seul, pour lui-même et pour les autres, les fins sublimes de la vie humaine ». Elle poursuit : « Vous pourrez alors organiser des associations et des églises, et être en mesure de maintenir ces organisations ensemble, jusqu’à ce que, à leur tour, vos élèves se soutiennent eux-mêmes et travaillent pour les autres. »16
De toutes les institutions que Mary Baker Eddy a fondées à Boston à partir de 1879, seul le Journal est resté pratiquement intact.17 Cependant, même si les structures organisationnelles étaient démantelées ou modifiées, la plupart de leurs activités se poursuivaient. Par exemple, les services religieux se tenaient à Boston et ailleurs, et continuaient à être annoncés dans le Journal. Lorsque Mary Baker Eddy quitte Boston, elle nomme son élève Joshua Bailey rédacteur en chef du magazine.
La 50e édition de Science et Santé est publiée en 1891. En 1892, Mary Baker Eddy peut réfléchir à nouveau à la structure de l’Eglise. En mars de la même année, elle écrit au Conseil des directeurs pour lui demander de dissoudre l’ancienne Eglise et de rédiger une nouvelle charte pour The First Church of Christ, Scientist (La Première Eglise du Christ, Scientiste). Elle désire toujours qu’ils embauchent un pasteur, avec mission de lire des extraits de Science et Santé.18 Il est intéressant de noter que les instructions détaillées dans cette lettre n’ont pas été suivies ; il est probable que la lettre n’ait pas été envoyée. Cependant, Mary Baker Eddy et le Conseil des directeurs communiquent bel et bien au sujet de la réorganisation de l’Eglise à cette époque. Mais elle n’est pas encore parvenue à une solution définitive concernant le déroulement des services religieux. Cette décision n’interviendra qu’en 1894.
Le 1er septembre 1892, par un acte de fiducie, le terrain acheté en 1886 est cédé au Conseil des directeurs de la Science Chrétienne pour y construire une église. Le Conseil, créé par ce même acte, constitue « un corps ou une corporation perpétuelle » dans le but de construire un édifice religieux sur le terrain.19
Quelques semaines plus tard, le 23 septembre, l’Eglise du Christ (Scientiste) est réorganisée avec 12 membres, sous le nom de « The Mother Church, The First Church of Christ, Scientist, in Boston, Massachusetts » [L’Eglise Mère, La Première Eglise du Christ, Scientiste, à Boston, Massachusetts].20 Contrairement au gouvernement démocratique de l’ancienne Eglise, celui de l’Eglise réorganisée est divisé entre Mary Baker Eddy, le Conseil des directeurs et les Premiers Membres.
A la fin de l’année 1894, alors que la construction de l’édifice original de L’Eglise Mère est presque achevée, 21 elle écrit : « Moi, Mary Baker G. Eddy, j’ordonne que la Parole de Dieu, la Bible et Science et Santé avec la Clef des Ecritures, soient le Pasteur de L’Eglise Mère. »22 Le fait que cette déclaration survienne cinq ans après la dissolution de l’Eglise suggère qu’elle n’a pas cessé de prier pour savoir quelle décision prendre.
Il se peut que l’indication la plus claire des mobiles de Mary Baker Eddy en 1889 apparaisse quelques années plus tard, dans une déclaration de 1906 :
J’ai quitté Boston au sommet de la prospérité pour me retirer du monde, et pour rechercher l’unique Personne divine, par qui et en qui je pourrais montrer aux autres les pas qui mènent du sens à l’Ame.
Les seules religions ou philosophies perdues pour toujours sont celles dont le Principe divin a sombré dans la personnalité…23
Par ses actions – réserver le terrain à un édifice d’église par un acte de fiducie, ordonner la Bible et son livre comme Pasteur en 1894, publier le Manuel de l’Eglise en 1895 – Mary Baker Eddy a réussi à éviter le piège que constituait l’exercice d’une influence personnelle sur le mouvement, le préparant ainsi à affronter l’avenir sur une base plus solide.
De nombreux facteurs ont pesé sur sa décision de dissoudre l’Eglise et les institutions associées, qui constituaient le mouvement en 1889. L’un d’eux étant que Mary Baker Eddy avait besoin de faire une pause après 20 ans de labeur acharné. D’autre part, elle devait se consacrer à une révision majeure de Science et Santé. Troisièmement, elle ne voulait pas que le mouvement de la Science Chrétienne dépende d’elle personnellement. Quatrième raison, peut-être la plus importante, elle a agi sur la base de sa foi. Quitter Boston « au sommet de la prospérité » était humainement incompréhensible. Mais elle avait l’habitude d’écouter les directives divines et n’hésitait pas à les suivre.
Il ne fait aucun doute que la foi de Mary Baker Eddy ait été justifiée. Quinze ans à peine après son déménagement, elle disposait d’un véritable édifice d’église, et la construction d’une extension était en cours. Les services étaient conduits par des laïcs qui lisaient la Bible et Science et Santé – un « double pasteur impersonnel ».24 Des conseils d’administration compétents ont pris en charge la gestion de l’Eglise et des activités de publication en bénéficiant de ses conseils, ce qui a permis de réduire la dépendance personnelle à son égard et d’assurer la succession future. Par la suite, en septembre 1895, elle rédigera un manuel d’Eglise qui répondra aux attentes des membres et en régit encore l’organisation aujourd’hui.
Mary Baker Eddy a continué de réviser Science et Santé jusqu’à la fin de sa vie, tout en affinant sa compréhension de la Science qu’elle a découverte. Elle espérait ardemment qu’à son exemple, les scientistes chrétiens suivraient les directives divines, comme il est dit : « Va… et fais de même. »25
Eric Nager est titulaire d’une maîtrise en histoire de Harvard University Extension. Il a enseigné l’histoire en tant que maître de conférences à l’université d’Huntingdon, à Montgomery, en Alabama. Il a été officier de réserve dans l’armée américaine pendant 30 ans et a terminé sa carrière en tant qu’historien du commandement de l’armée américaine dans le Pacifique. Il travaille actuellement au service du trésorier de L’Eglise Mère.
Cet article est aussi disponible sur nos sites en allemand, anglais, espagnol et portugais.
- Mary Baker Eddy à Ellen Brown Linscott, 1er janvier 1886, L12984, https://mbepapers.org/?load=L12984.
- Mary Baker Eddy à l’Eglise du Christ (Scientiste), Boston, 28 mai 1889, L00005.
- Mary Baker Eddy, « Special Notice From Rev. Mary B. G. Eddy » [Avis spécial de la Rév. Mary B. G. Eddy], The Christian Science Journal, juin 1889, 156.
- Mary Baker Eddy aux membres de l’Association scientiste chrétienne du Massachusetts Metaphysical College, octobre 1889, L06434.
- Mary Baker Eddy, Rétrospection et Introspection (Boston: Christian Science Board of Directors), 48.
- Mary Baker Eddy à l’Eglise du Christ (Scientiste), Boston, 28 novembre 1889, L00008.
- Pour des informations détaillées sur le terrain et l’hypothèque, télécharger la Chronologie des événements jalonnant la vie de Mary Baker Eddy, sur le site de la Bibliothèque Mary Baker Eddy.
- Archives, Eglise du Christ (Scientiste), 2 décembre 1889, EOR13, 266.
- Voir Genèse, chapitre 22.
- Archives de la Christian Science Dispensary Association [Association du dispensaire de la Science Chrétienne], 6 décembre 1889, EOR01, 55. Après cette réunion, le dispensaire a continué également de fonctionner en tant qu’association bénévole. Plusieurs années auparavant, en janvier 1887, un « Dispensaire gratuit pour la guérison en Science Chrétienne » avait ouvert ses portes à Boston, à l’initiative d’un groupe de membres d’église ; il n’avait aucun lien officiel avec l’Eglise ou le CSA. Son annonce est restée dans le répertoire du Journal jusqu’en novembre 1892. Cette activité était distincte de l’Association du dispensaire de la Science Chrétienne de 1889.
- Acte de fiducie, 18 décembre 1889 ; emplacement dans la Bibliothèque Mary Baker Eddy : Subject File, The First Church of Christ, Scientist – Edifices – Land.
- Mary Baker Eddy, Science et Santé avec la Clef des Ecritures (Boston: Christian Science Board of Directors), xii.
- Mary Baker Eddy à Caroline W. Frame, 18 avril 1890, L12790.
- Voir Mary Baker Eddy, Science et Santé,109.
- Archives de la National Christian Scientist Association, 29 janvier 1886, EOR31, 1.
- Mary Baker Eddy à l’Association nationale des scientistes chrétiens, 23 mai 1890, L01182.
- Mary Baker Eddy donne le Journal à la NCSA en juin 1889. « Procès-verbal officiel de la quatrième assemblée annuelle de l’Association N.C.S. » Journal, juillet 1889, 172-73. Le Comité de Publication de la NCSA est chargé de sa publication jusqu’en 1897. Mary Baker Eddy à Edward Bates, Joseph Armstrong et Eugene Greene, 17 janvier 1898, L02848.
- Mary Baker Eddy au Conseil des directeurs, 26 mars 1892, L02661.
- Voir Mary Baker Eddy, Manuel de L’Eglise Mère, 89e éd. (Boston: The First Church of Christ, Scientist), 128-135, pour l’ensemble de l’acte.
- Ebenezer J. Foster Eddy à William B. Johnson, 25 septembre 1892, F00689.
- La première pierre a été posée le 1er octobre 1893.
- Mary Baker Eddy, « Rules of The First Church of Christ, Scientist, in Boston » [Règles de La Première Eglise du Christ, Scientiste, à Boston], 29 décembre 1894, L00661.
- Mary Baker Eddy, « La contagion de la personnalité », 30 juin 1906, L08800. Une version éditée de cette déclaration est publiée la semaine suivante dans le Christian Science Sentinel, 16, et on la trouve également dans le livre de Mary Baker Eddy La Première Eglise du Christ, Scientiste, et Miscellanées (Boston: The Christian Science Board of Directors), 116-118.
- Voir « Words from the Mother » [Quelques mots de la Mère], Journal, août 1895, 177. C’est également un « Message à L’Eglise Mère » que l’on trouve dans Ecrits divers, 322.
- Voir Luc 10:37.