Des femmes ayant marqué l’Histoire : Dorothy Maubane
Dorothy Dipuo Maubane (1943-2004) était une femme d’affaires accomplie et engagée, qui est devenue praticienne, professeure et conférencière de la Science Chrétienne. Son activisme spirituel a aidé toutes sortes de gens à surmonter les bouleversements politiques, la violence, la pauvreté, la peur, la colère et le chagrin. Là où d’autres voyaient la violence, l’oppression et l’injustice, elle voyait une opportunité d’instaurer l’ordre, la compassion et la justice, changeant ainsi profondément sa propre vie et celle des autres.
Elle est née et a grandi à Pretoria, en Afrique du Sud, à une époque où, selon la loi, les Sud-Africains noirs ne jouissaient pas des mêmes droits et des mêmes libertés que les Blancs. En 1948, le Parti national, entièrement composé de Blancs, est arrivé au pouvoir et a immédiatement entrepris de renforcer la ségrégation entre les différentes ethnies en créant de nouvelles lois, et en officialisant les restrictions légales déjà existantes, au travers d’un système connu sous le nom d’apartheid (mot afrikaans signifiant « mise à part »).1 Dorothy Maubane n’ignorait pas l’impact des lois de l’apartheid. Elle dit, au sujet de son expérience : « J’ai subi la discrimination en raison de la couleur de ma peau, de ma race, de mon sexe, de ma religion, de mon incapacité à parler la langue du pouvoir en place, et ce que je ressentais, c’est que j’étais délibérément jugée comme étant sous-qualifiée ou surqualifiée pour chaque emploi. »2
Elle a connu la Science Chrétienne grâce à son mari, Moses Maubane, qui commençait à étudier cette religion lorsqu’ils se sont mariés. Au début, elle y était hostile, jusqu’à la guérison d’une enflure au niveau de sa cheville.3 Peu de temps après, elle a fait l’expérience d’une guérison déterminante qui l’a placée sur le chemin qui allait faire d’elle un artisan de la paix. En priant avec l’aide d’un praticien pour obtenir un emploi, elle s’est sentie poussée à mentionner qu’elle détestait l’afrikaans, qu’elle considérait comme la langue de l’oppresseur. Le praticien a parlé « longuement de Dieu et de Son gouvernement et de ma raison d’être dans ce gouvernement spirituel ». Peu de temps après, Dorothy Maubane a été embauchée, mais pour apprendre que l’entreprise qui l’avait engagée était une société dans laquelle on parlait l’afrikaans. Cela s’est avéré être une expérience importante qui l’a aidée à considérer tous les hommes comme des enfants de Dieu, quels que soient leur couleur de peau, leurs opinions politiques ou leur comportement, plutôt que comme des êtres humains pouvant faire preuve d’une grande gentillesse comme d’une grande cruauté :
Alors que je travaillais pour cette entreprise, j’ai appris à voir les Afrikaners comme des enfants de Dieu, que Dieu aimait tout comme ceux de ma propre race. J’ai échangé la haine contre l’amour. J’ai alors été à même de voir le bien parmi les Afrikaners, avec lesquels je me suis liée d’amitié. Et j’ai commencé à parler cette langue sans préjugé.4
C’est ainsi qu’elle a entamé son cheminement visant à devenir, selon ses propres termes, « une activiste spirituelle », priant pour invoquer la loi de Dieu plutôt que la loi des hommes, pour écarter tout ce qui n’était pas équitable et juste.5
Dans les interviews qu’elle a accordées à la radio, Dorothy Maubane a expliqué que la forme la plus puissante et la plus efficace d’activisme ne découlait pas, selon elle, de la solidarité d’un peuple qui marche de manière unie, ni des manifestations ou des émeutes. Elle considérait que le véritable changement résulte de l’engagement de chacun à répondre aux problèmes par la prière, et non par la « force du nombre ». Elle a également décrit comment, au début des années 1980, sa famille avait prié contre les lois injustes relatives à la propriété foncière qui les affectaient. Celui lui a permis d’être la première famille de la région à recevoir un terrain d’une dimension convenant à ses besoins. Lorsque d’autres ont vu les avancées concrètes que la prière avait permis à sa famille d’accomplir, ils ont tous commencé à lui emboîter le pas, ce qui a apporté des bienfaits à chacun.6
Dorothy Maubane a eu une carrière florissante dans les affaires, notamment en tant que secrétaire générale de l’Union des consommateurs noirs d’Afrique du Sud, et en tant que vice-présidente de la Chambre du commerce et de l’industrie des femmes noires.7 Elle a travaillé en tant que traductrice de livres pour enfants, et elle a également effectué des traductions pour L’Eglise Mère, à Boston (La Première Eglise du Christ, Scientiste).
En 1989, Dorothy Maubane est entrée dans la pratique publique à plein temps de la Science Chrétienne, consacrant tout son temps à aider les autres à trouver la guérison grâce à la prière.8 Deux décennies s’étaient écoulées depuis qu’elle avait découvert cette religion. Un an plus tard, elle a été élue au Conseil des conférences de la Science Chrétienne, et elle a donné des conférences sur la guérison tout autour du monde pendant de nombreuses années.9 En 1994, elle est devenue professeure de Science Chrétienne, enseignant aux autres à guérir spirituellement.10
Mais même avant d’être répertoriée dans le Christian Science Journal en tant que praticienne, Dorothy Maubane a surmonté de grands défis, et a aidé les autres, grâce à la prière.
Par exemple, lorsqu’elle a décidé de suivre le Cours Primaire,11 elle a demandé à être dispensée du montant de l’inscription, car elle et son mari étaient sans emploi et ils avaient un enfant en bas âge. Mais le professeur a refusé. « A l’inverse, se souvient-elle dans un article qu’elle a écrit des décennies plus tard, il m’a dit qu’il allait prier pour m’aider à prouver que Dieu me donnait tout ce dont j’avais besoin. »12 La bénédiction a été immédiate. Tout d’abord, son mari a soudainement trouvé un travail rémunéré à la semaine, et elle a payé son inscription en deux versements. Tous les autres problèmes logistiques ont été résolus, y compris la recherche d’un moyen pour obtenir les mandats légaux spécifiques concernant sa présence dans la ville où le cours avait lieu. Plus important encore, grâce à cette expérience, elle a découvert qu’elle était capable de se débarrasser de sa façon de s’identifier ou de s’étiqueter, comme « pauvre, désavantagée, défavorisée ».13 « Je n’ai plus jamais jugé qu’il était possible d’accepter la charité sans rien donner en retour », a-t-elle réalisé. « Dans ce cas, ce que j’ai donné en retour, c’est ma confiance, ma fermeté, le temps consacré à l’étude spirituelle, ce qui a mis en lumière pour moi l’impossibilité d’être coupée de la bonté de Dieu. »14 Et elle était une donatrice généreuse, surtout à ce dernier égard. Dans un article du Christian Science Sentinel paru en 2003, elle décrit son étude spirituelle quotidienne :
Mes prières quotidiennes commencent chaque matin à 3h00 […] Mais elles ne se limitent pas simplement à ces moments de calme matinaux. Au milieu d’un emploi du temps chargé, je prends un moment pour contempler paisiblement les idées de ma prière matinale, ce qui me permet d’acquérir une paix intérieure, du calme et de la tranquillité.15
Longtemps après le Cours Primaire, à un moment où les émeutes étaient fréquentes, Dorothy Maubane et son mari ont reçu des menaces disant que leur domicile serait incendié – à l’époque, ce type de menace à l’égard des familles noires prospères était courant. Les étudiants noirs se voyaient également souvent interdire l’accès à l’école. La famille a prié ensemble et, même si leur maison a été menacée, rien ne s’est produit et leurs enfants n’ont pas non plus été empêchés d’aller à l’école. La façon dont ils ont prié démontre l’activisme spirituel de Dorothy Maubane. Elle a expliqué qu’ils priaient pour se libérer de la peur :
Lorsque la peur devient extrême dans un pays, les gens se replient parfois sur eux-mêmes, devenant indifférents au mal auquel ils sont confrontés… Plutôt que de se replier sur soi-même, pourquoi ne pas inverser la tendance, renverser la crainte et se laisser guider vers une plus grande expression d’amour ?
Dans mon propre pays, l’Afrique du Sud, ce besoin est assurément très grand. Que nous soyons noirs ou blancs, nous pouvons nous ouvrir aux autres et tendre une main amicale au-delà de la barrière tracée par la couleur de peau. Ce n’est pas parce que les lois de l’apartheid séparent les gens depuis des décennies que nous ne pouvons pas nous faire des amis et apprendre à nous connaître. Après tout, n’avons-nous pas tous un seul Père, Dieu ? Et la Science Chrétienne ne nous montre-t-elle pas que Dieu ne crée qu’une seule sorte d’hommes : l’homme spirituel ? Sur cette base, nous pouvons reconnaître et ressentir notre fraternité avec tous les peuples, sans distinction de race ou de couleur.16
Dans un autre article où elle raconte la même histoire, elle souligne un énoncé de Mary Baker Eddy datant de 1909 : « … je ne considère pas cette attaque contre moi comme une épreuve, car lorsque ces choses cesseront de bénir, elles cesseront de se produire. »17 Dorothy Maubane a écrit :
Les gens se demandent comment nous pouvons vivre dans un township où la criminalité, l’anarchie, etc., sont si répandues. Mais nous répondons toujours que c’est là que nous sommes les plus nécessaires pour contribuer, par la prière, au bien de l’humanité. Les conditions qui prévalent actuellement en Afrique du Sud sont propices à la croissance spirituelle, et nous pensons que ce n’est pas une coïncidence si, en cette période-ci, nous résidons, en tant que Noirs, dans cette partie du monde où il y a tant de problèmes.18
Après des débuts modestes, Moses Maubane est devenu un banquier prospère, et une étoile montante dans le milieu des affaires sud-africain.19En tant que directeur général de la seule banque noire d’Afrique du Sud, il voyait la nécessité pour la Banque africaine de s’impliquer dans les services bancaires aux entreprises, où seuls les Blancs possédaient une expertise.20 Il a donc prié et a été amené à embaucher deux hommes blancs pour diriger la banque dans ce nouvel axe. Cependant, ils ont escroqué le gouvernement sud-africain à hauteur de plusieurs millions de rands et lui ont fait porter la responsabilité de ce forfait. Les avoirs de la famille ont été gelés et ont été transférés au gouvernement.21 Il a été rapidement disculpé et les responsables ont été condamnés. Mais il est tombé malade et il est décédé avant que justice ne soit rendue. Dorothy Maubane est restée veuve. Elle était affligée par le chagrin et n’avait, au début, plus aucun actif financier, jusqu’à ce qu’ils lui soient finalement restitués et que la réputation de son mari soit lavée. « J’ai été plongée dans un désert mental et une grande peur m’a submergée », a-t-elle écrit. « Le chagrin, l’apitoiement sur moi-même, la dépression, la douleur, le choc et la culpabilité ont traumatisé mes pensées et mes sentiments. »22 En une autre occasion, elle s’est souvenue que: « Les gens pensaient que je me suiciderais ou que je deviendrais alcoolique. Mais la prière m’a permis de traverser la perte de cet être cher, la perte des actifs financiers, des amis, de la confiance et du respect. »23
C’est pendant cette période de profonde prière et de confiance en Dieu que Dorothy Maubane est devenue praticienne de la Science Chrétienne, et qu’elle a été nommée peu après au Conseil des conférences de la Science Chrétienne. Un élan d’amour et de générosité de la part d’amis, noirs et blancs, l’a soutenue et l’a aidée à répondre aux besoins de sa famille. L’éducation de ses enfants n’a jamais été interrompue24
Quant aux deux hommes afrikaners qui avaient piégé son mari, elle sentait que le pardon était nécessaire. Cela n’a pas été facile, mais elle a cherché à suivre les enseignements de Jésus sur le pardon.25 Fermement attachée à l’idée d’aimer tout le monde, indépendamment de la couleur de peau, elle a trouvé la paix.26
De façon tout à fait inattendue, Dorothy Maubane a été invitée à rendre visite aux deux hommes afrikaners en prison. Les Noirs ne rendaient généralement pas visite aux Blancs incarcérés. Sa visite de 30 minutes a duré trois heures, si longtemps que le chef de la prison lui a préparé du thé. A ce moment-là, elle a rassuré les hommes non seulement sur son propre pardon mais aussi sur celui de toute sa famille. 27 Lorsqu’ils ont été libérés, après avoir purgé quatre années sur les quatorze que comptait leur peine, Dorothy Maubane les a invités chez elle pour un barbecue. Les familles sont devenues amies et les deux hommes étaient toujours heureux de venir l’aider pour accomplir les travaux d’entretien de la maison.28
Cependant, cela n’a pas été la seule fois où Dorothy Maubane a franchi la ligne de séparation des couleurs de peau pour tendre une branche d’olivier. Dans un article paru en 1996 dans le Sentinel , elle a raconté la fois où elle a embauché un jeune Afrikaner pour installer un système de sécurité chez elle. Elle aurait pu s’adresser à une grande entreprise, mais elle s’est sentie guidée par Dieu à aider ce jeune homme, malgré son manque d’expérience. Le premier jour de travail, il a mentionné qu’il venait de terminer son service militaire, où il avait servi à Katlehong, un township noir près de Johannesburg. Dorothy Maubane a fait remarquer : « Mais, c’est là que les atrocités les plus terribles ont été commises par l’armée contre les Noirs, même après la mise en place de la constitution provisoire vers 1993. » 29 Il a acquiescé. « J’étais tranquille », se souvient-elle. « Il y avait là un Afrikaner blanc impliqué dans le meurtre de mon propre peuple dans des circonstances très cruelles. J’ai été frappée par son honnêteté. »30
Elle lui a parlé de sa pratique de la Science Chrétienne, et lui a expliqué : « Si je n’aime pas les gens, je ne peux pas les guérir. »31 Elle a partagé avec lui que : « Christ Jésus nous a fait cette promesse : « Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde » (Matt. 5:7) […] Lorsque nous exprimons, et que nous reconnaissons en chacun, les mêmes qualités que sont l’amour, la miséricorde, la douceur, l’honnêteté, il devient plus facile de pardonner les torts. »32 Le jeune homme a déclaré qu’il faisait des cauchemars depuis son passage dans l’armée, mais qu’après avoir parlé avec elle, il avait avoué à sa famille et à un prêtre toutes les choses qu’il avait commises. Les cauchemars ont ainsi pris fin, et le jeune homme a été transformé. Dorothy Maubane a analysé ainsi ce qui, selon elle, s’était produit :
Je crois que cet homme a été réhabilité par la puissance de la vérité concernant Dieu et l’homme que nous avons partagée. J’ai dû d’abord voir la vérité pour moi-même, afin de pouvoir lui montrer mon propre sens de liberté, lequel a tellement touché sa conscience qu’il a été guéri lui aussi. Il a ensuite fait face à ses péchés, cherchant le pardon et la réconciliation avec sa famille et avec Dieu. Je lui ai offert l’amour en action. Il a été réceptif à son toucher guérisseur, et cela l’a libéré.33
Dorothy Maubane a écrit avec insistance sur la gratitude qu’elle éprouvait pour les bienfaits très tangibles qu’elle attribuait au pardon et à son amour pour les autres :
Le pardon, la vérité et la réconciliation représentent une consécration à un mode de vie ordonné par Dieu. Cet engagement à vivre dans l’unité a permis à ma famille et à moi-même d’éprouver une grande liberté. Pour la première fois de ma vie, j’avais non seulement le droit de voter, mais aussi le droit de choisir où j’allais vivre. Je priais pour avoir une maison qui offrirait de la sécurité, du bonheur, un bon voisinage et de la beauté. Et Dieu a répondu favorablement en me donnant une telle maison au cœur de Pretoria. Mon quartier est à 99% afrikaner, et le reste est anglais et autre. Pour le moment, ma famille est la seule famille noire. Quel choix Dieu a-t-il fait ! Trouver la sécurité, l’amour, le bonheur, la beauté, un bon voisinage, l’unité et la convivialité avec ceux qui pourraient être considérés comme mes précédents oppresseurs ! Pourtant j’ai été comblée de tant d’amour et de gentillesse ! Nous nous écoutons de plus en plus et nous nous émerveillons des similitudes de nos parcours, de nos expériences et de nos croyances spirituelles. Nous constatons que nous avons plus de choses en commun que de différences.34
Cet activisme spirituel s’est appliqué à plus d’une situation dans sa vie. Elle a participé activement à des évènements mondiaux, notamment une réunion pour les jeunes qui s’est tenue en 199035 et à une conférence féminine pour la paix en 2002.36 Ses articles et ses interviews dans les périodiques de la Science Chrétienne sont parsemés de références à des évènements mondiaux importants, comme la fin de l’apartheid en Afrique du Sud, la chute du mur de Berlin, les troubles politiques en Irlande du Nord, les luttes au sein de l’ex-Union soviétique, le conflit armé au Kosovo à la fin des années 1990 et la paix au Proche-Orient.
Au début des années 1990, Dorothy Maubane a donné une conférence à Jérusalem-Est. Un conseiller de Yasser Arafat, chef de l’Organisation de libération de la Palestine, avait été invité à assister à la conférence. Dès la fin de la conférence, il l’a immédiatement interpelée. Elle se souvient : « L’homme voulait savoir de quelle autorité j’étais investie pour parler du pardon alors que les Palestiniens devaient passer chaque jour devant leurs maisons qu’ils avaient été forcés de quitter il y a de nombreuses années. » Il lui a demandé : « Comment pouvez-vous pardonner aux Israéliens d’occuper votre maison alors que vous êtes partis avec uniquement les vêtements que vous portiez ? »37 Elle lui a brièvement raconté sa propre expérience, où elle a été expulsée de force de chez elle, où elle a vu sa citoyenneté révoquée en raison de son appartenance ethnique. Elle s’est ensuite tournée vers un fondement plus spirituel de sa demande, expliquant la nécessité d’abandonner la colère, la peur, la haine et la vengeance.38 Elle a déclaré que le conseiller d’Arafat l’avait écoutée et qu’il avait finalement vu que, selon ses mots : « parce que j’avais pardonné, j’avais le droit de parler de pardon et d’amour, et de promouvoir ces qualités parmi les Palestiniens et les Juifs qui avaient assisté à la conférence. » Et elle a conclu ainsi : « …je pense vraiment que ce n’est pas une simple coïncidence si, quelques mois plus tard, le camp d’Arafat a été désireux de négocier avec Israël en Amérique. »39
Dorothy Maubane était animée par un profond sentiment de justice, de pardon et d’amour pour Dieu et pour l’humanité, basé sur sa pratique de la Science Chrétienne. Dans un article de 2001, elle écrit ceci :
D’une manière générale, on reçoit de façon proportionnelle à ce qu’on donne. Si vous donnez en jugeant et en limitant les autres, votre vie sera probablement marquée par le jugement et la limitation. Une façon si misérable de donner engendre la pauvreté. Le remède consiste à donner non pas selon votre excédent, mais selon ce qui est juste devant Dieu.40
Cela décrit ce qu’elle a fait – et la manière dont elle a vécu une vie riche et épanouissante qui fut une bénédiction pour beaucoup.
Cet article est aussi disponible sur nos sites en allemand, anglais, espagnol et portugais.
- Le gouvernement avait donné pour objectif que les ethnies soient séparées mais égales, se développant indépendamment les unes des autres ; en réalité, ces lois ont privé les Sud-Africains noirs d’un accès équitable aux ressources et aux opportunités. Et dans de nombreux cas, ils ont été expulsés de force de leurs foyers et transférés dans des townships ou dans des « bantoustans » réservés aux Noirs. Ceux qui ont été expulsés vers ces régions, comme Dorothy Maubane l’a été pendant un certain temps quand elle était adulte, ont vu leur citoyenneté sud-africaine révoquée. Les violations de ces nouvelles lois étaient passibles d’une amende, d’une peine d’emprisonnement, voire de la peine de mort.
- Dorothy Dipuo Maubane, « Being free from racial discrimination » [Libérée de la discrimination raciale], Christian Science Sentinel, 8 juillet 1996, 13-16, https://sentinel.christianscience.com/issues/1996/7/98-28/being-free-from-racial-discrimination?s=copylink
- Dorothy Maubane, témoignage, Sentinel, 2 novembre 1987, 32-35, https://sentinel.christianscience.com/issues/1987/11/89-44/i-was-introduced-to-christian-science-by-my-husband-who-was?s=copylink
- Ibid.
- Dorothy Maubane, « Dealing with intolerance » [Faire face à l’intolérance], The Herald of Christian Science-Radio Edition, 23 février 1990, 2:17-11:43, https://sentinel.christianscience.com/sentinel-audio/sentinel-radio-edition/1990/dealing-with-intolerance?s=copylink
- Dorothy Maubane, « God governing our thinking » [Dieu gouverne notre pensée], Sentinel-Radio Edition, 7 mai 1994, 30:45-39:51, https://sentinel.christianscience.com/sentinel-audio/sentinel-radio-edition/1994/god-governing-our-thinking?s=copylink.
- Virginia S. Harris, Mary Weldon Ridgway, Dorothy D. Maubane, « Three delegates to Geneva peace conference talk about prayer’s role » [Trois déléguées à la conférence de paix de Genève parlent du rôle de la prière], The Christian Science Journal, décembre 2002, 6-9, https://journal.christianscience.com/issues/2002/12/120-12/three-delegates-to-geneva-peace-conference-talk-about-prayer-s-role?s=copylink
- Sa première apparition dans le Journal est accessible en ligne, en téléchargeant le répertoire en format PDF sur https://journal.christianscience.com/issues/1989
- « Annual Meeting of The Mother Church 1990 » [Assemblée annuelle de L’Eglise Mère 1990], Journal, septembre 1990, 27-28, https://journal.christianscience.com/issues/1990/9/108-9/annual-meeting-of-the-mother-church-1990?s=copylink Comme en témoignent ses articles et sa nomination en tant que conférencière annoncée dans le numéro du Journal consacré à l’Assemblée annuelle, Dorothy Maubane a été membre du Conseil des conférences de 1990 à son décès en 2004.
- La première mention de Maubane en tant que professeure se trouve dans la section « The 1994 Normal Class » [Le Cours Normal de 1994], Journal, mars 1995, 47-49, https://journal.christianscience.com/issues/1995/3/113-3/the-1994-normal-class?s=copylink
- Le Cours Primaire est un enseignement de 12 jours portant sur la prière et la guérison en Science Chrétienne.
- Dorothy Maubane, « Helping people help themselves » [Aider les gens à s’aider eux-mêmes], Sentinel, 21 mai 2001, 15-17, https://sentinel.christianscience.com/issues/2001/5/103-21/helping-people-help-themselves?s=copylink
- Ibid.
- Ibid.
- Dorothy Maubane, « Real peace is permanent » [La paix réelle est permanente], Sentinel, 14 avril 2003, 22, https://sentinel.christianscience.com/issues/2003/4/105-15/real-peace-is-permanent?s=copylink
- Dorothy Maubane, « Fear gripping a country can be reversed » [La peur qui a saisi un pays peut être renversée] Sentinel, 8 janvier 1990, 3-8, https://sentinel.christianscience.com/issues/1990/1/92-2/fear-gripping-a-country-can-be-reversed?s=copylink
- Mary Baker Eddy, La Première Eglise du Christ, Scientiste, et Miscellanées (Boston: The Christian Science Board of Directors), 143.
- Dorothy Maubane, témoignage, Sentinel, 2 novembre 1987.
- Voir Paul Van Slambrouck, « To be young, black, and making it in South Africa » [Etre jeune, Noir, et réussir en Afrique du Sud], The Christian Science Monitor, 1er août 1983, 4.
- Voir Gary Thatcher, « S. Africa’s Catch-22 for blacks: no Marxism, and barely any capitalism » [Une Afrique du Sud sans espoir pour les Noirs : pas de marxisme et presque pas de capitalisme], Monitor, 11 mars 1981, 13. D’autres sources décrivent également la Banque africaine comme la première, ou la seule, banque noire en Afrique du Sud à l’époque.
- Dorothy Maubane, « Forgiveness » [Le pardon], Sentinel-Radio Edition, 1er mai 1993, 14:10–21:02, https://sentinel.christianscience.com/sentinel-audio/sentinel-radio-edition/1993/forgiveness?s=copylink
- Dorothy Maubane, témoignage, Journal, octobre 1990, 33–34, https://journal.christianscience.com/issues/1990/10/108-10/it-is-with-profound-gratitude-for-blessings-that?s=copylink
- Dorothy Maubane, « How I prayed when the bank failed » [Comment j’ai prié lorsque la banque a fait faillite], Journal, juillet 2003, 13-15, https://journal.christianscience.com/issues/2003/7/121-7/how-i-prayed-when-the-bank-failed?s=copylink
- Dorothy Maubane, témoignage, Journal, octobre 1990.
- Voir, par exemple, l’évangile selon Matthieu 18:21, 22.
- Dorothy Maubane, « Forgiveness », Sentinel-Radio Edition, 1er mai 1993.
- Dorothy Maubane, « The power of peace » [Le pouvoir de la paix], The Herald of Christian Science-Radio Edition, 26 janvier 1991, 7:30-13:07, https://sentinel.christianscience.com/sentinel-audio/sentinel-radio-edition/1991/the-power-of-peace?s=copylink
- Dorothy Maubane, « Forgiveness », Sentinel-Radio Edition, 1er mai 1993.
- Dorothy Maubane, « Truth and reconciliation are commissioned by God » [La Vérité et la réconciliation sont dictées par Dieu], Sentinel, 2 décembre 1996, 21-25, https://sentinel.christianscience.com/issues/1996/12/98-49/truth-and-reconciliation-are-commissioned-by-god?s=copylink
- Ibid.
- Dorothy Maubane, « Forgiveness », Sentinel-Radio Edition, 13 juin 1999, 8:20-19:00, https://sentinel.christianscience.com/sentinel-audio/sentinel-radio-edition/1999/forgiveness?s=copylink
- Dorothy Maubane, « Truth and reconciliation are commissioned by God », Sentinel, 21-25.
- Ibid.
- Ibid.
- « Special Report: Youth meetings » [Rapport spécial : Réunions pour les jeunes], Journal, décembre 1990, 20-22, https://journal.christianscience.com/issues/1990/12/108-12/special-report-youth-meetings?s=copylink
- Dorothy Maubane, ainsi que Virginia S. Harris, présidente du Conseil des directeurs de la Science Chrétienne, et Mary Weldon Ridgway, secrétaire de La Première Eglise du Christ, Scientiste, ont participé au « Global Peace Initiative of Women Religious and Spiritual Leaders » [Initiative mondiale pour la paix des responsables religieux et spirituels féminins], organisée aux Nations Unies, à Genève. Virginia S. Harris, Mary Weldon Ridgway, Dorothy D. Maubane, « Three delegates to Geneva peace conference talk about prayer’s role » [Trois déléguées à la Conférence de Genève sur la paix parlent du rôle de la prière], Journal, décembre 2002, 6-9, https://journal.christianscience.com/issues/2002/12/120-12/three-delegates-to-geneva-peace-conference-talk-about-prayer-s-role?s=copylink
- Dorothy Maubane, « In behalf of peace » [Au nom de la paix], Journal, avril 2002, 10-11, https://journal.christianscience.com/issues/2002/4/120-4/in-behalf-of-peace?s=copylink
- Dorothy Maubane, « A foundation for living peacefully in the Middle East – program 202 » [Une base pour vivre en paix au Proche-Orient – émission 202], Sentinel-Radio Edition, 13 janvier 2002, 20:35-27:15, https://sentinel.christianscience.com/sentinel-audio/sentinel-radio-edition/2002/a-foundation-for-living-together-peacefully-in-the-middle-east-program-202?s=copylink
- Maubane, « In behalf of peace », Journal, avril 2002.
- Maubane, « Helping people help themselves », Sentinel, 21 mai 2001, 17.